Vertrail by night – 5 décembre 2015
17 km et 300m de D+
Samedi dernier, j’ai participé au Vertrail by night dans la forêt de Porchefontaine, une course organisée par les élèves du lycée Marie Curie de Versailles. Au programme de cette 4e édition : 17km avec 300 mètres de dénivelé positif, c’est que ça grimpe dans les Yvelines !
Je participais à cette course pour la deuxième fois et je n’ai pas regretté même si j’ai trouvé ça plus dur que la première fois 🙁
Avec Steph, (always 😉 ) on arrive en avance, ça laisse le temps de se préparer tranquillement et de papoter avec les copains, et accessoirement de lorgner sur le ravito avec plein de gâteaux faits maison. On est nombreux de Versailles Triathlon à être venus faire cette course en solo ou en relais. On pouvait en effet choisir entre plusieurs formats : individuel, relais à deux ou à trois. On se retrouve tous sur la ligne de départ dans un chemin, la montre GPS qui trouve pas le signal malheureusement et la frontale en place. On discute et d’un coup on voit tout le monde partir, c’est maintenant !
Au départ on piétine, ce n’est pas plus mal, je préfère partir tranquille même si initialement j’envisageais de suivre Sandrine qui avait annoncé partir d’emblée à 12,5 km à l’heure. Je l’ai tout de suite perdue de vue et heureusement, car soyons honnêtes, je n’aurais jamais pu suivre une telle cadence ! A noter que Sandrine termine 3e vétérane, encore bravo !
J’adore courir la nuit, c’est une ambiance particulière, à part le bruit des baskets sur le sol, tout est silencieux. Les interactions entre les coureurs diminuent à mesure que l’on avance pour disparaître totalement et enfin chacun rentre dans sa course. On peut voir une ribambelle de petites loupiottes au loin sur les chemins, comme une guirlande mouvante, c’est génial.
Les huit premiers kilomètres sont assez faciles comparés à la suite du parcours, quelques faux plats mais rien de bien méchant, j’arrive à garder un bon petit rythme. Le parcours est super bien balisé, on est guidés par de la rubalise avec du marquage réfléchissant qui flotte dans les arbres, un marquage au sol sur toutes les zones à risque comme des grosses pierres, rondins ou branches en travers du chemin, et ça aide énormément. J’évite ainsi plusieurs fois de tomber.
Par contre, à partir du huitième kilomètre ça se complique, je trébuche sur une racine et je fais un vol plané en avant, heureusement je me réceptionne comme il faut sur les deux mains et je repars aussitôt. On enchaîne du plat, des descentes et plusieurs grosses montées qui font mal aux jambes et cassent mon rythme. Steph me rejoint et m’encourage, on fait une petite partie ensemble, c’est tout de suite plus sympa 🙂 Je mange un bout et ça fait du bien même si je sens que je fatigue. J’essaie de m’accrocher mais je perds Steph dans une montée, je la garde en ligne de mire pendant un moment mais elle s’éloigne petit à petit… Dans une des dernières montées j’ai l’impression qu’une force me pousse en sens inverse dans la descente, j’ai du mal à mettre un pied devant l’autre, ça ne m’était encore jamais arrivé, quelle frustration ! Heureusement des élèves sont postés à intervalles réguliers tout au long du parcours et nous encouragent, certains avec la musique sur le portable, qu’est ce que ça fait du bien ! Je double des équipes qui emmènent des enfants à bord d’une jeolette, il y a notamment l’association Dunes d’espoir, qui a pour but de faire partager la passion de la course à pied à de jeunes handicapés, et l’association Pompier Raid Aventure qui permet de faire vivre à des enfants à mobilité réduite des aventures sportives, je trouve ça admirable et tout le monde les encourage au passage.
Au bout d’1h30 de course je commence à en avoir marre, c’est vraiment dur et je prends plus trop de plaisir. Je bois régulièrement et je m’accroche en essayant de coller au maximum ceux de devant et de penser au bon repas que je vais m’enfiler après (et la bière de récup !!!). La dernière montée qui n’est pas si raide me paraît interminable, j’alterne marche et course en mini foulée, les pieds raclent le sol, mais c’est quoi ça ? Enfin on m’annonce qu’il reste 800 mètres, alléluia, j’arrive dans la halle pour la dernière ligne droite et je passe la ligne d’arrivée en 1h56 soit quatre minutes de plus qu’il y a deux ans. Pas grave, je suis très contente de l’avoir fait et je me jette sur le ravito, pas de bol j’arrive trop tard et il y a plus de coca 🙁 Je compense en m’enfilant la dose de quatre quart, et je retrouve les copines qui ont bien couru. On est tous contents et on rentre vite prendre une douche bien chaude. Encore une belle course avec une super organisation, la prochaine ce sera dans un mois et demi, en attendant vivement les fêtes !!!