Cela fait maintenant 4 ans que je me suis inscrite au club de Versailles Triathlon, que je pratique le triple effort et malgré cela, j’ai toujours du mal à me dire que je suis triathlète, à me définir moi-même « triathlète ». Quand on m’appelle la triathlète j’ai tendance à minimiser, à tout de suite dire « oui, je fais ça en mode loisir », comme pour prévenir d’emblée que je ne fais pas des temps incroyables sur mes courses.
En général, je préfère dire que je fais du triathlon, comme si cela impliquait juste que je nage, je roule et je cours et que pour se nommer triathlète il fallait avoir un bon niveau, ce que je n’ai pas vraiment. Enfin j’ai mon niveau, meilleur que ceux qui restent dans leur canapé et moins bon que les « vrais » triathlètes. Je me dis toujours que j’ai le mérite de le faire et que je ne dois en aucun cas me comparer aux autres mais… plus facile à dire qu’à faire !
Alors pour essayer de me démontrer à moi-même que je suis bien une triathlète et pas seulement une sportive qui enchaîne trois disciplines « juste comme ça », j’ai essayé de voir ce qui a changé depuis que j’ai commencé et finalement, je me rends compte que j’ai bien le profil d’une triathlète 😉 Voici le résumé en 20 points (parce que je ne voulais pas faire trop long mais j’en avais bien plus au départ !) :
Donc selon moi, tu sais que tu es triathlète quand…
1. Ton appart ressemble à un magasin de sport avec les baskets dans l’entrée, les vélos dans la chambre (oui car tu en as deux : vélo de route et VTT), la combi accrochée à la porte de ta chambre, le maillot qui sèche dans la douche, les 12.000 bidons dans la cuisine et j’en passe….
2. Tu regardes les vélos dans la rue et ta cops te rappelle à l’ordre « Cha, c’est le vélo que tu regardes, là ? »
3. Tu te lèves le dimanche matin pour aller rouler alors que tu étais une adepte inconditionnelle de la grasse mat. Parfois même tu te lèves à 6h00 pour faire ta séance running si t’as pas le temps le soir (quand tu es vraiment motivée…). Et tu refuses des soirées parce que le lendemain y a entraînement 😉 Enfin aujourd’hui c’est surtout vrai quand j’ai une course.
4. Tu pars courir quelque soient les conditions : qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige, peu importe tu t’entraînes ! Et tu kiffes !
5. Tu rencontres un triathlète ou même un collègue de running et c’est parti, tu parles pendant des heures : « tu fais quoi comme distance ? Ta dernière course c’était quoi ? T’as prévu quelles courses cette saison ? « .
6. Tu vas aux championnats du monde de cyclisme sur piste regarder des mecs tourner en rond et tu te prends au jeu parce que c’est grisant ! Tu regardes le Tour de France, euh non pas encore !! Mais tu te tiens au courant et tu cherches à comprendre comment ça fonctionne tout ça.
7. Tu connais toutes les blessures et types de tendinites qui existent, les remèdes de grand-mère, les huiles et actifs anti inflammatoires pour les soigner.
8. Tu te déplaces tout le temps en vélo, c’est plus économique et plus sympa 🙂
9. Tu maîtrises le vocabulaire triathlon : tu parles de nat, cap, pédales auto, prolongateurs, CLM, affûtage, home trainer, drafting, T1, T2, pack, ppg… Tu ne dis plus triathlon mais tri.
10. Tu connais les noms des têtes d’affiche sur les championnats de triathlon, tu regardes les Jeux Olympiques et tu vibres en voyant Vincent Luis si près du but.
11. Tu organises tes week ends en fonction de ton planning de courses pour la saison. Et tu emmènes toujours avec toi ton vélo ou tes paires de running ou ton maillot de bain ou les trois quand tu pars en vadrouille, just in case !
12. Tu es essaies de convertir tes proches au tri et tu y arrives !!!
13. Tu t’essaies à de nouvelles disciplines comme le bike & run, le vélo de piste, tu rêves de lancer de nouveaux défis comme le marathon, le swim run, l’Etape du Tour, un Ironman… hop hop hop je m’emballe là !
14. Tu sais ce qu’est l’Embrunman, le Norseman, le XTerra… et tu l’expliques avec plaisir à ton entourage et ça en jette 😉 Et aussi tu as beaucoup de respect pour ceux qui le font.
15. Tu vises toujours plus loin, même quand tu en ch…. pendant une course. A l’arrivée tu es tellement heureuse que tu te fixes déjà un nouvel objectif, tu veux augmenter les distances, améliorer ton temps… (sans oublier de prendre du plaisir), tu boostes ta compétitivité !
16. Ton fil d’actualité sur Facebook ressemble à celui d’un site dédié au sport avec toutes les news relatives au triathlon et ses athlètes stars.
17. Tu es fière de lire Trimag dans le train 🙂
18. Tu frissonnes en regardant les vidéos teaser des prochains défis que tu aimerais relever.
19. Tu regardes la tête des gens dans les voitures qui transportent des vélos de route sur l’autoroute.
20. T’es au boulot, il fait un soleil radieux et tu te dis que tu pourrais être dehors en train de rouler 😉
Alors, triathlète ou pas ? Et vous, je suis sûre que vous avez des points à ajouter, pas vrai ? N’hésitez pas à partager !
T’as réduit ta consommation d’alcool par 10 😛
Tu mens sur ton emploi du temps à ton conjoint mais ta maîtresse/amant c’est le tri et l’odeur du chlore te trahit
Quand tu demandes aux grands-parents de venir garder les enfants pour pouvoir faire des triathlons en amoureux!!!
Trop bien, c’est génial de partager sa passion avec sa moitié 🙂 Enjoy !!
Une pépite cet article, j’ai souris pour chaque point !! =)
je ressens exactement la meme chose que toi quand je dis aux gens que je fais du triathlon, j’ai envie de les calmer directement x) et après je me dis que si quand meme : je suis triathlete =D
Merci Alexandra 🙂 Et oui, nous sommes triathlètes et ce n’est pas rien ! On peut être fières de nous !
Bonsoir Charlotte,
Ce confinement m’a fait découvrir pas mal de blog. Etant un sportif débutant et loin de votre niveau, j’ai adoré lire vos articles. Je me permets donc de vous laisser un petit message pour vous soutenir.
Bonne continuation,
Eric