Le sport nous fait du bien et pousse notre corps à produire ces endorphines qui nous font nous sentir zen, heureux voire euphoriques après une séance 🙂 Cependant il faut quand même avouer qu’on a parfois des petits désagréments qu’on ne peut éviter et qui ne sont pas glamour mais qui font partie du package « sport et bien être ». Et ces trucs pas très glam, je me suis toujours demandée pourquoi ils arrivaient, quels étaient les phénomènes qui se passaient dans notre corps à ce moment là… En effet, pourquoi par exemple quand on fait un effort on a toujours envie de se moucher ou de cracher ?

Je me suis renseignée et voici ce que j’ai découvert : lorsque l’on respire, l’air passe par une zone de conduction (trachée, bronches, bronchioles) avant d’arriver dans nos poumons, et cette zone sert à humidifier et filtrer l’air qui est souvent pollué par des particules. Les cellules de cette zone de conduction vont sécréter un mucus qui permet de capturer les particules étrangères et de les réexpédier vers le pharynx, où elles peuvent être avalées pour aller dans l’œsophage, ou bien expectorées. Tout s’explique, quand on fait un effort  la ventilation s’accélère, plus d’air entre dans nos poumons et donc plus de particules polluées, il ne faut donc pas hésiter à les évacuer en crachant ou en se mouchant. Ce phénomène est accentué quand il y a une variation de température (quand il fait froid, l’air est plus sec) ou une allergie, il y a alors surproduction de mucosité.

Alors pour plus de facilité pendant l’effort, il existe la technique du « mouché sans mouchoir », vous la connaissez sûrement : on pose un doigt sur une narine et on souffle très fort pour expédier le tout par l’autre narine en un jet net et précis. Simple et efficace mais attention, que ce soit à pied ou en vélo, vérifiez bien qu’il n’y a personne trop près derrière vous, un accident est vite arrivé 😉 Personnellement j’ai mis le temps mais j’y arrive aujourd’hui, cela nécessite un peu d’entraînement mais c’est appréciable de ne plus être obligée de sortir le mouchoir en plein effort. Au risque de paraître un peu bonhomme, voyez le côté pratique 🙂