Qui dit triathlon dit vélo, certes, mais principalement vélo de route et donc vélo avec pédales automatiques 🙂 Je dis principalement parce qu’il existe aussi le triathlon avec VTT appelés cross triathlon, très nature, mais bien plus dur que le triathlon classique. Je vais donc  me concentrer sur le triathlon classique dans un premier temps, nous reviendrons sur le cross triathlon dans un prochain article.

Matériel

Pour le choix de votre vélo, tout dépendra de l’utilisation que vous voulez en faire. Si vous pensez vous investir à fond dans le triathlon, prenez le temps de choisir une monture légère qui vous permettra de vite performer (attention plus c’est léger, plus c’est cher). Si au contraire vous débutez et que vous voulez vous tester sur le triple effort dans un premier temps, vous n’avez pas besoin d’un modèle hyper sophistiqué. J’ai moi-même débuté avec un vélo que j’ai acheté d’occasion, un Bianchi qui ne date pas d’hier et j’en suis très contente. C’est seulement après trois ans de pratique que je  pense sérieusement à me racheter un vélo plus actuel et plus léger.

Il existe des modèles femmes avec une selle plus adaptée à notre morphologie donc plus confortables. Concernant les vitesses, il est possible de choisir 2 ou 3 plateaux, encore une fois cela dépend de l’usage que vous pensez faire de votre vélo : arriver à faire rapidement de la compétition ou pas. En effet, l’avantage des 3 plateaux c’est que vous avez un éventail plus large de vitesses et donc une possibilité de vraiment mouliner dans les montées (personnellement j’ai 3 plateaux et je suis bien contente de les avoir au moment d’attaquer une grosse montée). En revanche, cela vous oblige à changer souvent les vitesses, ce qui n’est pas pratique lorsqu’on est en course, les chaînes risquent plus facilement de se croiser (risque plus élevé de dérailler) et cela pèse plus lourd, ce qui représente un inconvénient pour la perf ! Donc à vous de choisir ce qui sera le mieux adapté à votre pratique 🙂

Le vélo de route se pratique avec des pédales automatiques pour que vos pieds soient bien fixés aux pédales, et ainsi permettre d’optimiser le pédalage et donc d’être plus performante. Pendant qu’un pied appuie sur la pédale, l’autre pied tire la pédale.

Les chaussures de vélo sont adaptées pour fixer des cales dessous, lesquelles s’insèrent dans les pédales. Il est important de bien positionner ces cales sur les chaussures car si elles sont mal réglées, à force de pédaler dans une mauvaise position, cela peut entraîner des douleurs. Voici un article intéressant qui peut vous aider à faire les réglages : réglage de pédales automatiques.

Je vous conseille de demander autour de vous et de vous faire aider dans le magasin où vous achetez votre vélo ou avec la personne à qui vous l’achetez si vous le prenez d’occasion. Au début tout est nouveau est c’est bien de se faire conseiller et que quelqu’un vous montre la manip en direct.

L’idéal lorsqu’on acquiert un vélo de route c’est de faire faire une étude posturale, je vous le conseille vivement. En effet comme son nom l’indique, il s’agit de faire étudier dans le détail votre position sur le vélo (hauteur de selle, longueur de la potence etc.) pour avoir la meilleur posture et ainsi éviter les blessures. J’ai moi-même fait appel à Franky Batelier suite à une douleur au genou qui a duré plusieurs mois. J’ai cumulé un problème de cale abîmée qui avait bougé et une mauvaise posture sur mon vélo, depuis cette étude je n’ai  plus de douleurs. C’est un budget mais votre bien être n’a pas de prix, ça en vaut la peine !

Attention aussi à l’usure des cales, comme vous marchez avec, à force d’usure elles peuvent bouger et donc vous ne pédalerez plus dans le bon axe (mon exemple). Pensez à vérifier régulièrement l’état de vos cales et changez les si besoin.

Vos débuts en vélo

Ca y est, vous avez votre vélo, vos chaussures et pédales automatiques, il est temps de faire votre première sortie ! Vous pouvez commencer avec des baskets si vous en ressentez le besoin pour apprivoiser le vélo, personnellement j’ai préféré démarrer directement avec les cales, et faire une sortie entre amis, tranquille tranquille ! On est partis pour faire quelques kilomètres ensemble, histoire d’apprendre à manier cette nouvelle machine. C’était assez impressionnant avec les voitures qui passaient tout près, mais le plus compliqué c’était de s’habituer aux pédales automatiques. Au premier arrêt j’ai déclipsé le pied gauche et mon poids du corps est parti sur la droite, et bim chute ! Pas grave, c’est le métier qui rentre et c’est assez fréquent, je ferai mieux la prochaine fois ! C’est en forgeant qu’on devient forgerons, alors forgeons, ou plutôt roulons ! J’ai fini ma première sortie sans encombre et très fière de moi ! J’ai dû retomber une ou deux fois depuis mais toujours à l’arrêt, dites vous bien que plus vous pratiquez, plus cela vous paraîtra facile et déclipser les chaussures deviendra comme un réflexe.

Je vous conseille pour vos débuts de faire des petits tours en ville pour vous habituer à la circulation et vous apprendre à clipser et déclipser les pédales. Il y a des feux rouges, c’est l’idéal pour s’arrêter et repartir plusieurs fois de suite.

Habituez vous aussi à changer les vitesses et si vous en avez l’occasion, et à rouler en groupe en cherchant à vous mettre dans la roue de la personne devant vous, vous pourrez ainsi bénéficier de son aspiration. Lorsque vous serez plus aguerrie vous apprendrez à rouler en peloton mais on en reparlera lors d’un prochain article.

J’espère que ces conseils vous seront utiles pour démarrer le vélo de route, maintenant que vous avez le vélo, que vous maîtrisez le clipsage / déclipsage des pédales, augmentez progressivement le nombre de kilomètres et profitez du paysage, c’est tellement agréable !

Même en plein hier vous verrez qu’il est agréable de se lever le dimanche matin pour aller sillonner les alentours, prendre un bon bol d’air et faire tourner les jambes.

Et vous, quelle a été votre première expérience à vélo ? Avez-vous des astuces pour démarrer ?