La réponse est oui ! Avec une constance dans l’entraînement et un objectif adapté à la forme du moment, c’est faisable !

Mon ressenti à chaud

Fière… c’est le premier mot qui me vient à l’esprit quand je pense à cette course que j’ai terminée il y a quelques heures. Un 10 km, c’est hard, on va pas se mentir, en tout cas si on veut, comme moi, faire un petite perf. Dans mon esprit, un 10km je le fais pour me dépasser, aller chercher ce temps qui me fera courir à une allure bien au dessus de ma zone de confort. Et ce matin c’est ce que j’ai fait, j’ai tout donné, pendant 55 minutes 03, mon objectif étant de 55’. Comme d’habitude, j’ai ressenti une immense fierté à l’arrivée, un bonheur que seul ce sport, avec le triathlon, me procure. Pourtant, je fais moins bien que les années précédentes… et j’ai quand même réussi à me sentir fière de moi, parce que j’ai accepté que le temps a passé, que je suis moins entraînée et que ce n’est pas grave ! Le plaisir était là et c’est ça le plus important 🙂

La prépa : constante à l’entraînement = réussite !

Il y a 6 ans je courais le 10km en 51 minutes, depuis j’ai toujours rêvé d’atteindre les 50 minutes. C’est donc dans cette optique que je me suis inscrite aux 10 km de Lille. Malheureusement, comme je le disais plus haut, je ne suis pas aussi entraînée qu’à l’époque et, même l’appli Pacer que j’ai utilisée pour m’entraîner, a réfréné mes ardeurs et m’a conseillée de revoir mon objectif à la baisse. Sage décision car j’ai bien senti lors de l’entraînement que même les 5’30 au kilo seraient difficiles à tenir. 

Deux séances par semaine c’était juste mais ça l’a fait, j’ai été régulière et j’ai ajouté une séance de rpm par semaine (séances de vélo indoor), je pense que ça m’a bien aidée (même si les nombreuses séances dans le froid n’étaient pas toujours faciles).

La course : chaaauuuuud !!

5 degrés ce matin, grand soleil, les conditions étaient bonnes et j’étais prête, avec l’envie d’y aller, de retrouver les copains et de me donner à fond !

On s’est retrouvés dans le centre de Lille pour voir le départ du 5km, les fusées ont dégommé le tarmac ! Puis on s’est échauffés rapidement et c’était l’heure de rejoindre le SAS de départ dans lequel y avait un monde fou ! L’excitation monte, clap de départ et l’envie d’en découdre est bien là… Top départ, on piétine, une chute à l’avant nous stoppe dans notre élan, petit à petit on arrive à l’arche de départ et ça y est c’est parti !

J’arrive à trouver mon allure de 5’30 au kilo tout de suite et je me sens bien, je double même quelques personnes. Les premiers kilomètres se passent sans encombre mais je commence vite à avoir chaud. Je suis trop couverte mais c’est pas grave, mon focus c’est de continuer à cette allure et de ne rien lâcher alors j’avance. Au 5e km, ça commence à devenir dur, et je n’ai fait que la moitié… C’est là que le mental commence à prendre le relais, je suis essoufflée, j’ai chaud mais je tiens bon. Je m’auto encourage : “un pas après l’autre”, “tu peux le faire”, “t’as pas fait tout ça pour rien” et j’avance, j’avance… Au 8e km je me dis que ça y est, j’ai fait le plus gros, il ne faut surtout rien lâcher à partir de maintenant même si j’ai envie que ça s’arrête. 9e km, je vois l’arche d’arrivée là bas tout au fond, elle paraît tellement loin ! Je m’en rapproche petit à petit en gardant mon allure, les encouragements des copains me font du bien. Ça y est l’arrivée est tout prêt, j’y suis presque… YEAAAHHH !

Je passe la ligne en 55’03 à ma montre, objectif atteint !!

Je suis heureuse et très fière de moi, je l’ai fait, tous ces entraînements ont payé. Je n’ai plus la forme de mes 40 ans mais j’ai réussi ! Ce sentiment d’accomplissement n’a pas de prix. 

Réflexion du jour…

Je me suis demandée si l’âge avait un rôle à jouer dans cette baisse de performance ou si cela était plutôt dû à un entraînement moins intense. Je n’ai pas la réponse, mais ce que je retiens c’est qu’il faut accepter de voir sa condition physique changer et adapter sa pratique sportive à ses envies. Cela faisait longtemps que je voulais recourir un 10km et j’ai adapté mes entraînements à ma condition physique du moment, tout comme ma pratique du triathlon depuis quelques années. Je privilégie les formats sprint : cela demande moins d’entraînement et me permet une récupération plus rapide. Et je kiffe !

Je prends toujours autant de plaisir mais à mon rythme, je fais aussi du pilate et du yoga, des pratiques plus douces qui me conviennent à merveille 🙂

L’important c’est de garder une activité physique régulière et de prendre du plaisir, d’ailleurs je vais m’attaquer à l’entraînement triathlon dès demain pour être prête sur le départ du Chtriman le 28 juin prochain !

PS: il y a bien longtemps que je n’avais plus écrit dans ce blog et il y a plusieurs raisons à cela : moins de temps, moins d’inspiration… et aujourd’hui j’ai de nouveau envie de partager sur ma pratique sportive et son évolution au fil du temps. Je continue le triathlon mais moins intensément et je pratique de nouvelles activités plus douces, c’est une évolution logique je pense, à 47 ans on n’a plus les mêmes envies qu’à 37 ans 😉 âge auquel j’ai démarré ce blog.

Alors bienvenue à tous ceux qui me lisent à nouveau ! C’est parti pour de nouvelles aventures !