Récit du 2 octobre 2016
10 km Paris Centre : intro
Aujourd’hui c’était les 10 km de Paris Centre, une course que je préparais depuis un petit moment, en effet j’avais hâte de voir quel temps je pouvais faire sur cette distance à sec. Jusqu’à maintenant je n’avais pratiqué le 10 km qu’en triathlon et mes temps étaient plutôt décevants, avoisinant souvent les 1h. Cette fois, j’ai décidé de tout mettre en œuvre pour approcher les 50 minutes, même si cela restait de l’ordre du rêve. Je me suis dit que je devais me fixer un objectif un peu corsé, sinon c’était pas drôle 😉 Et surtout je voulais m’obliger à sortir de ma zone de confort.
C’est donc bien reposée (avec un samedi passé à ne RIEN faire) que je me lève à 7h00 en ce dimanche matin tout frais pour aller prendre le train direction Louvre Rivoli. J’arrive et déjà il y a un monde fou ! Je récupère mon dossard auprès de Jérémy (encore merci !) et je me dirige vers la consigne, puis je m’échauffe une dizaine de minutes aux côtés d’une centaine de coureurs qui font des montées de genoux, talons fesses, accélérations… je fais de même et puis direction le sas de départ, je vois que c’est la queue là-bas au loin, il est temps ! En effet il nous faudra au moins 15 minutes pour arriver à bon port.
Une fois que le chemin se libère je cours pour rentrer dans le SAS des moins de 50 minutes et je me place derrière les pacers, je vais essayer de me caler derrière eux et de ne pas les lâcher. On sautille sur place et on se rapproche tout doucement du vrai sas de départ sur le pont du Carrousel. Les vagues des 30’, 40’ et 45’ sont parties, on est à côté des enceintes qui crachent de la musique électro, j’adore ! J’ai trop envie de danser et j’esquisse quelques pas mais non, ce n’est pas le moment ! On aperçoit Renaud Lavillenie qui est là pour nous encourager, plus que 2 minutes et c’est parti ! J’enclenche le chrono et je colle aux basques du pacer, toi je te lâche pas !
10 km Paris Centre : la course
Ça démarre vite mais ça va, je tiens. Je regarde souvent ma montre et je vois qu’on est à 4’50 du kilo, wow, dynamique le pacer ! Je tiens 2 km comme ça et je le vois s’éloigner petit à petit, zut ! Bon, pas grave, je continue à mon rythme, je me cale sur 5’ du kilo environ, ça va le faire. Je suis un peu essoufflée mais j’arrive à garder le rythme, je double quelques personnes et me fait doubler par des pacers 50’, mais qu’est-ce qu’ils vont vite ! J’entends les conseils prodigués à la fille derrière moi « respire bien, tranquille… regarde droit devant… », J’applique à a lettre et ça fonctionne. Les pacers s’éloignent de plus en plus…, et mon objectif avec… On passe devant la Tour Eiffel, ça me rappelle le départ du Paris-Versailles la semaine dernière 🙂 Puis on arrive au Pont Bir Hakeim, j’adore cet endroit. Petit à petit on se rapproche des 5 km et du ravito, chouette je vais pouvoir boire un peu. On y est, demi-tour et je décide de m’arrêter vite fait le temps d’avaler quelques raisins secs et de boire un bon coup, et hop je repars !
Ça m’a requinquée, je suis bien. J’entame le retour en essayant de garder le rythme, je sens que les jambes commencent à tirer mais je ne pense qu’à une chose : continuer et finir cette course le mieux possible. Go, on lâche rien ! Et là ça se corse, on enchaîne les tunnels et donc les petites descentes suivies de petites montées. J’arrive à gérer, c’est moins dur que ce que je pensais et je relance sans problème. Les spectateurs nous encouragent, encore un tunnel, je souffle mais je ne lâche pas. Dernier kilomètre, dernière ligne droite le long des quais, ça sent la fin, on ne cesse de nous dire que c’est l’arrivée mais je ne vois pas l’arche. Ah si enfin la voilà, j’accélère, je ne sais pas comment mais j’y arrive, j’ai encore du jus et je donne tout jusqu’à l’arrivée, pam ! Je regarde ma montre et j’explose de joie : 51’24 !!! Génial ! Je suis trop contente, et très essoufflée aussi… Je vais me poser contre une barrière, la tête rivée au sol et je me laisse envahir par l’émotion, je suis tellement fière de moi J Je retrouve Jeanne qui est arrivée avant moi puis Nico, moyennement satisfaits de leur course, et oui ce parcours pas très roulant n’a pas fait l’unanimité ! S’ensuivra un bon brunch pour reprendre des forces et l’éternelle bière de récup, que bueno !
J’ai bien aimé cette course, on ne peut pas dire que j’ai adoré car c’est un effort intense pendant 51 minutes et c’est hard ! Mais la satisfaction et la joie que j’ai ressenties à l’arrivée m’ont doublement motivé pour faire encore mieux et continuer l’entraînement pour passer sous la barre des 50 minutes. Le défi est lancé ! See you next time !
Et vous, le 10 km comment le vivez-vous ? Quelles sont vos sensations ?